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toutes les idées de voyage en Éthiopie dans le Danakil, Harar et le Parc National du Balé

LE PARC NATIONAL DE L'AWASH

Situé à 215 km de la capitale, le parc créé en 1966 fut le premier ouvert en Ethiopie. S'étendant entre des plaines allant de 750 m d'altitude jusqu'au sommet du volcan Fantalé qui culmine à 2 007 m, le parc est bordé au sud par les gorges de l'Awash et recoupe le territoire de plusieurs ethnies nomades, celles des Itou, des Afar et des Kereyou.

Sur un site de 756 km², riche d’un grand nombre et d’une grande diversité d’espèces sauvages, quelques 50 espèces de mammifères le peuple. Parmi celles-ci l’oryx beisa, facilement reconnaissable a ses longues cornes rectilignes et la gazelle de Soemmering sont les plus courants et se laissent facilement approcher dans les grandes plaines. Petits et grands koudous, aux cornes en spirale, préfèrent le couvert d’habitats broussailleux. La zone au nord du parc est la plus favorable à leur observation. Les flancs rocheux du Fantalé abritent quelques félins et sont également le territoire de l’oréotrague et du rédunca de montagne. Il n’est pas rare de croiser un chacal, un serval, un chat sauvage ou encore un troupeau de phacochères. Aussi fréquent, les babouins anubis et hamadrya ainsi que les singes colobes et les grivets abondent près des rives de l’Awash tout comme les crocodiles. Beaucoup plus discrets, hyènes, leopards, lions et guépards habitent aussi ces lieux. Avec 452 espèces d'oiseaux recensés dont 6 sont endémiques le parc est aussi un lieu d’observation ornithologique privilégié.


 À NE PAS MANQUER


  • 1Une excursion, de quelques heures à quelques jours, dans le parc pour admirer la faune sauvage qui le peuple.

LE PARC NATIONAL DU BALÉ

Le massif du Balé est l'un des lieux sauvages d'Éthiopie les plus spectaculaire. Ces montagnes constituent un lieu phare pour le trekking, dans un environnement d'une sérénité et d'une beauté saisisisantes. De par sa topographie, le massif est caractérisé par une saison des pluies de huit mois, de mars à octobre, avec des pics de précipitations en avril puis en d'août à octobre. Bien que le parc soit accessible toute l'année, à ces périodes, le vent glacial, le brouillard et le sol détrempé rendent les excursions pénibles. La saison sèche, de novembre à février, reste donc la période idéale pour des randonnées dans le massif.

Le parc se décompose, selon l'altitude, en plusieurs habitats caractéristiques hébergeant chacun une faune et une flore qui leur sont propres. La plaine de la rivière Gaysay est couverte, entre 3 000 et 3 500 m, de vastes prairies où se mêlent une végétation typique des zones marécageuses et une multitude de fleurs sauvages. Parmi celles-ci, l'Artemesia et l'Helichrysum constituent une nourriture appréciée des nyalas, qu'il est facile ici d'observer en nombre important. C'est aussi le territoire du guib de Ménelik, du grey duiker, du serval et des phacochères. À la nuit tombée, les hyènes tachetées et les chacals deviennent les maîtres des lieux.

Au-delà de 3 800 m, le plateau de Sanetti se découvre dominé par le mont Tullu Deemtu, deuxième sommet d'Éthiopie culminant à 4 377 m. La végétation caractéristique de cette zone afro-alpine se réduit à un tapis de bruyère, de lichens et d'immortelles argentées. Cet environnement quasi désertique est le territoire de divers rongeurs dont 11 endémiques à l'Éthiopie, parmi lesquels le rat-taupe géant, spécifique au Balé. Ces petits mammifères constituent la réserve alimentaire d'importante colonies de rapaces, busards, aigles, faucons, gypaètes barbu, mais surtout l'incontestable maître des lieus, le loup du Simien ! Ce prédateur est considéré comme l'espèce de canidé la plus rare au monde.

Sur l'escarpement sud du massif qui plonge en pente raide, la forêt de Harenna constitue un écosystème à part entière. Couvrant plus de 4 000 km2, cette forêt tropicale est le deuxième plus vaste espace boisé d'Ethiopie. Suivant l'altitude, le dégradé végétal est composé de bruyères géantes, puis plus bas, d'un espace boisé ou podocarpus, figuiers et bambous dominent des arbustes de café sauvage et des muriers. Ce dense couvert végétal est l'habitat de diverses espèces de singes mais aussi du cochon sauvage et des grands carnivores comme le lion, le léopard ou le chien sauvage.

La diversité du parc en fait évidemment un refuge idéal pour les oiseaux, dont près de 200 espèces dont 16 endémiques ont été recensées. Touracos, loriots, perroquets à face jaune et une multitude d'autres volatiles donnent des couleurs aux forêts, tandis que les lacs d'altitude sont le paradis des migrateurs, canards et limicoles mais aussi la bernache à ailes bleues ne s'observe que ici.


 À NE PAS MANQUER


  • 1À cheval ou à pied, de 1 à 8 jours, partir à l'ascension de ce magnifique parc et découvrir sa foisonnante vie sauvage en sachant que 26 % des espèces de mammifères et 6 % des oiseaux qui le peuple y sont endémiques.

LA DÉPRESSION DU DANAKIL, LE DALLOL ET L'ERTA ALÉ

La Dépression du Danakil, connue également sous le nom de triangle Afar est le résultat d'une activité géologique intense dû à la présence de trois plaques tectoniques. Il y a des milliers d’années, ce territoire fut inondé par la Mer Rouge pour ensuite peu à peu séché, laissant un gigantesque désert de sel. Le point le plus bas de la terre, à une altitude de -155 mètres sous le niveau de la mer, est aussi l'endroit le plus chaud au monde avec des températures pouvant atteindre 60 degrés celsius à certaines périodes de l'année. C'est également une des régions les plus spectaculaires du globe avec le volcan Erta Ale, un des seuls volcans actifs que l'on puisse approcher de près, et les paysages lunaires de l'ancien cratère de Dallol. Cette région à l'activité géo-thermale extraordinaire est un véritable paradis pour les géologues, vulcanologues et aventuriers dans l'âme.

Ici, les paysages sont faits de canyons grandioses, de sources d'eau chaude acide, de montagne de souffre, de petits geysers gazeux et d'aiguilles de Sel. Cette vaste zone désolée est aussi le territoire du peuple Afar. Ce peuple fier, semi-nomade et dépositaire d'une culture passionnante, extrait le sel des plaines salines de cet environnement inhospitalier pour ensuite le transporter vers les villes à l'aide de longue caravane de dromadaires.

Dans ce paysage surréaliste, la nature du Dallol présente en elle-même un spectacle incroyable. Le site est très coloré : blanc, jaune, vert, rouge, due à la forte présence de soufre, d'oxyde de fer, de sel et d'autres minéraux. En vous approchant, vous vous retrouvez debout sur un sol dur et craquelé, fait de croûtes de sel brisées. Les couleurs dominantes sont le jaune-marron et le violet. Quelques mètres plus loin, d’étranges formations de sel émergent du sol, pareilles à des termitières géantes. Des structures ressemblant à des champignons géants sont éparpillées dans la zone. Une mare jaune de soufre s’étend là et des geysers crachent de l’eau salée bouillante. A quelques pas, l’eau devient vert clair. Soudain, on aperçoit au milieu de nulle part une piscine débordant de soufre liquide bouillant comme un chaudron. Ensuite, on revient à une étendue de terre couverte de sel blanc ponctuée de lacs de sel éphémères et peu profonds. Une aventure dans cette zone est comparable à un voyage au centre de la terre.

Plus au sud, le volcan Erta Ale est la scène d’un autre spectacle naturel unique ; il est considéré comme le volcan le plus actif d’Afrique et fait partie d’une chaîne de montagnes constituée de sept volcans. Pendant presque 120 ans, le cratère de l'Erta Ale possédait le seul lac de lave permanent au monde. Le cratère n’est haut que de 613 mètres, mais la base du volcan est située sous le niveau de la mer. En partant du camp de base d’El Dom, situé au pied du volcan, l’ascension est plus aisée après le coucher du soleil de façon à éviter la chaleur extrême de la journée. L’ascension pour atteindre les abords du cratère à pied prend trois à quatre heures. Il est également possible de monter à dos de chameau. Le moment où l’on atteint les abords du cratère aux dernières heures de la soirée est inoubliable. Une lumière intensément rouge rayonne à l’intérieur de la masse de lave en fusion du cratère dans le ciel nocturne et des éruptions occasionnelles percent la surface de la lave. La vision de la lave en fusion dessinant des arabesques incandescentes au fond du cratère offre un spectacle particulièrement magique.


 À NE PAS MANQUER


  • 1Vivre l'expérience unique, après l'ascension du volcan Erta Alé, de passer la nuit au bord de sa caldera et assister à son spectacle magique de lave en fusion.
  • 2S'aventurer dans les champs de geysers multicolores et les piscines sulfureuses aux formations cristallines faites de rouge, jaune, vert, orange et blanc sur le site du Dallol.
  • 3Partir à la rencontre du peuple Afar et "souffrez aux côtés des forçats du sel" dans les plaines torride du Danakil.
  • 4Découvrir les lacs salins Afrera et Assal, le lac le plus salé du monde, qui hébergent de nombreux échassiers dont d'importantes colonies de flamants roses.

HARAR, DIRÉ DAWA ET LE SANCTUAIRE POUR ÉLÉPHANTS DE BABILÉ

Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2006, Harar est une ville à part en Éthiopie. Alors que le pays s'est structuré sur la base de l'héritage chrétien, cette cité, important carrefour commercial, a toujours constitué une porte d'entrée de l'islam dans la corne de l'Afrique. Pour le voyageur, Harar représente une autre Ethiopie et, déambuler dans ses ruelles, admirer ses vieilles Peugeot 404, partir sur les traces de Rimbaud et de Henri de Monfreid ainsi qu'aller à la rencontre des hyènes sont autant de moments inoubliables que magiques. La fondation de la ville de Harar remonte au 7ème siècle ; Époque à laquelle elle développe des liens culturels, religieux et commerciaux étroits avec l'Arabie voisine, et s'impose comme un important centre théologique de la foi islamique. Elle est d'ailleurs la 4ème ville la plus sainte de l'Islam. Durant des siècles, la ville affirme sa puissance en résistant aux attaques des souverains chrétiens soucieux de s'assurer le contrôle des routes commerciales depuis la Mer Rouge. Aujourd'hui encore Harar cultive ses spécificités culturelles, linguistique et artisanale ce qui lui confère ce charme si particulier.

Dans un environnement architectural unique, la vieille ville est très animée avec ses nombreux marchés et vendeurs de café, tabac, céréales, étoffes, épices et l'indispensable "khat", cette plante euphorisante qui est "broutée" autant en Ethiopie, qu'à Djibouti ou au Yemen et dont la région de Harar en est la principale productrice. Entourée d'une enceinte, appelée le Jugal, percée de 7 portes, la vieille ville est un vrai dédale de ruelles bordées de petites maisons peintes à la chaux et abritant plus de 99 mosquées et plusieurs centaines de petits sanctuaires. Ca et là apparaissent des demeures plus imposantes aux multiples influences architecturales : ottomanes, yémenites, égyptiennes ou occidentales dont la fameuse maison d'Arthur Rimbaud, témoignant du riche passé commercial de la ville. Aussi le long de l'enceinte, le voyageur remarquera les petits trous aménagés dans la muraille pour le passage des hyènes, longtemps considérées comme les éboueurs de la ville. Aujourd'hui encore, en se promenant le soir, il n'est pas rare de croiser des hyènes près des poubelles de la ville, mais le plus impressionnant reste le "banquet" servi chaque soir aux hyènes et qui permet d'observer de très près ces animaux à la mâchoire d'une puissance impressionnante et pouvant peser jusqu'à 80 kg. Vous aussi, si vous le souhaitez, vous pourrez vivre l'expérience unique de nourrir une hyène.

A environ 60 km d'Harar se trouve la deuxième ville éthiopienne la plus peuplée : Diré Dawa. La cité doit sa création au projet de chemin de fer qui, au début du 20ème siècle, relia le port de Djibouti à Addis-Abeba. Cette ligne construite en partenariat avec la Société National des Chemins de fer Français a fortement laissé son empreinte dans la ville. En effet, la ville n'ayant pas forcément un grand intérêt touristique, est la ville la plus française d'Éthiopie. Ici nombreux panneau sont toujours écrit dans la langue de Voltaire et nombreux sont les éthiopiens parlant français. L'Alliance Fraçaise qui est toujours très active dans la ville, et dont son école fut pendant longtemps le passage obligé des futurs cheminots, en est un bon exemple.

Au sud de Harar, se trouve également une zone protégé qui héberge koudous, lions et autre ânes sauvages mais surtout quelques spécimens d'une espèce endémique d'éléphant. Le sanctuaire pour éléphants de Babilé est étendu sur presque 7 000 km2 dans un environnement semi-désertique dans lequel s'imposent de larges gorges où serpentent des rivières bordées de grandes plaines ouvertes. Cependant, les éléphants vivent ici en très petit nombre et se laissent difficilement apercevoir.


 À NE PAS MANQUER


  • 1Se perdre dans les ruelles aux charmes orientales de la ville millénaire de Harar.
  • 2Assister au spectacle du "repas" des hyènes et osez en nourrir une par vous-même.
  • 3Découvrir une région qui a toujours fasciné dont le célèbre poète Rimbaud et l'aventurier corsaire Henri de Monfreid.
  • 4Flâner dans les nombreux marchés de la ville de Harar, riche d'un artisanat original.
  • 5Partir sur les traces du "Loxodonta africana orleansi", espèce endémique d'éléphant dans le sanctuaire de Babilé.

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